Les institutions de Citria.

Citation :

La noblesse de Citria

Le conseil royal

L'Armée de l'aube

La diplomatie

Le Clergé

La justice Citrienne

Citation :

La Noblesse du Royaume

La Noblesse Citrienne représente l’élite du Peuple, ceux qui après le Roi furent élus par Odéon pour diriger le Royaume et l’enrichir. Le noble citrien a des obligations et des devoirs envers le Royaume, autant que des privilèges. Son sang est considéré comme pur et il est sujet à un respect protocolaire strict de la part des autres ordres sociaux. Seul le Roi peut juger et condamner un membre de la Noblesse, lors de l’inculpation de ce dernier pour quelques motifs sérieux. Et seul le Roi, dans sa grande générosité, peut accorder un titre de noblesse ou faire tomber en disgrâce un membre de la Cour. Dans le monde de la noblesse priment les relations d’homme à homme, la fidélité à la foi jurée. Cette caste sociale séculière se scinde progressivement en deux au fil du temps. On distingue dès lors :

La Noblesse Princière (PNJ) : Statistiquement, elle représente 3% de la population. Elle est composée des grandes Maisons princières et royales, d’où vinrent la plupart des Reines du Royaume, et par conséquent des Rois. Ce sont de très anciens lignages qui possèdent d’immenses terres dans le Royaume, où ils représentent l’autorité du Roi, appliquant le ban en son nom. Ils ont la confiance aveugle du Roi. De plus, leur grande richesse leur permet d’entretenir une armée personnelle, et de construire des châteaux ainsi que des fortifications. Quelques fois, le Roi convoque l’un ou l’autre des chefs de ces Maisons pour venir siéger au Conseil Royal. Leur prestige est reconnu par tous, et chacune de ses maisons espère un jour fonder une dynastie royale prospère et puissante.

La Noblesse de Mérite (PJ) : Approximativement, elle représente 10% de la population. Cette noblesse est constituée de citriens de divers horizons qui ont su mériter les honneurs et les grâces du Roi. Ce dernier, convaincu de leur talent et de leur loyauté, leur offre des terres et un titre en échange de leur service. Ils doivent dès lors être traités comme des nobles, même s’ils n’auront jamais l’entière approbation des nobles princiers qui voient en eux des opportunistes de basse naissance. Cependant, les deux groupes parviennent souvent à coopérer ensemble, pour plaire au Roi : occultant devant lui leur rivalité possible pour s’unir. Cette noblesse-là possède de véritables fonctions au sein du gouvernement royal, et les plus remarquables d’entre eux siègent au Conseil Royal. Ils sont souvent plus proches du Roi que les nobles lignagers puisqu’ils vivent à sa Cour, et dans son domaine. Contrairement à la Noblesse princière, les titres des nobles de mérite ne se transmettent pas par héritage.

Privilèges de la Noblesse :

- Le Noble vit de la rente de ses terres. Il n’est dès lors pas obligé de travailler pour subvenir à ses besoins. Une fois que le Roi l’a déchargé d’une quelconque fonction politique, le noble vit de la rente annuelle de ses terres octroyées par le Roi.
- Le Noble titré, possédant l’aval du Roi, est autorisé à porter les armes dans les Cités du Royaume : c’est-à-dire à utiliser l’arme qu’il porte à l’intérieur des enceintes, sans possible poursuite de la part de l’Armée. (Voir Règles Coutumières, plus bas)

- Le Noble titré, possédant l’aval du Roi, est autorisé à chevaucher à l’intérieur des remparts de la Sainte Cité de Citria. C’est un privilège qui lui est dû.

- Les membres de la famille d’un Noble titré, possédant l’aval du Roi, sont considérés comme de sang noble et sont donc à traiter avec déférence et respect, même après la mort dudit noble : et ce, tant que le Roi n’aura pas destitué la famille de ses lettres de Noblesse.

Obligations de la Noblesse :

- Don de soi :
Les Nobles jurent de se livrer corps et âme au service du Roi et de lui seul. Ils doivent au Roi de bons conseils, de l’aide financière et du soutien miliaire. En échange de quoi le Roi, leur suzerain, protègent leurs terres et leurs intérêts; en plus de leur donner son indéfectible affection et sa totale confiance en leur juste esprit de gouvernance.

-Don du sang :
Le don du sang versé, est l’office militaire de chaque noble qui doit un jour où l’autre mettre en péril sa vie au service du Royaume et du Roi. Chaque noble est appelé, un jour, à porter les armes pour défendre son Suzerain, la Foi et le Royaume.

-Protection des plus faibles :
Chaque membre de la noblesse représente les qualités du Roi et doit agir envers les sujets du Roi comme un seigneur protecteur et miséricordieux. Il doit montrer l’exemple en offrant aide et hospitalité aux plus démunis.

-Protection de la Foi :
Chaque membre de la noblesse représente les vertus pieuses du Roi et doit agir dans l’intérêt de la Foi commune. Il est de son devoir de protéger les hommes d’Eglise et de faire l’aumône lors des messes annoncées, se délestant d’une partie plus ou moins grande de sa fortune pour aider à la construction de sa demeure au Circan.


Règles Coutumières

- Un noble titré ayant utilisé son arme à l’intérieur des remparts pour défendre son honneur, celui de siens ou en réponse à un affront subi, pourra être escorté par l'Armée Blanche jusqu‘au Palais Royale - ou à sa propre résidence, où il sera consigné : il devra être traité avec respect et aucune poursuite judiciaire, ce compris accusation, ne saurait être retenue contre lui. Si la victime du noble souhaite porter plainte, elle devra adresser sa plainte au Cabinet du Roi, qui décidera si haec ou nisi, une enquête et des poursuites contre le noble devront être entamées


-Une personne ayant offensé un noble, s’expose à un emprisonnement et à une amende. La nature de l’offense est également à prendre en compte.

-Lorsque des personnes doutent de la fidélité d’un noble ou de son intégrité au Royaume et à la Foi, elles peuvent exposer les accusations portées contre le Noble. Elles présentent alors un dossier sérieux au Roi qui ordonne ou non à une commission spéciale (PNJ et PJ) d’enquêter sur les faits reprochés aux Nobles. A la fin de l’enquête et des délibérations sur les faits : le Roi sera le seul en mesure de trancher définitivement la question du coupable ou innocent. Bien que dans toutes l’Histoire Citrienne, rares sont les Rois qui n’ont pas suivi le jugement de leur commission de confiance à ce sujet.


Valeurs de la Noblesse :

-L’Epée est supérieure à la Loi : Les manifestations de l’honneur sont conçues comme un mode de résistance aux discours et aux pratiques incarnées par les hommes sans naissance occupant des fonctions juridiques ou militaires. . L’honneur est une valeur hastane, l’objectif du Noble est de pousser cette valeur à son paroxysme pour être digne du rang qu’il occupe. Lors de la réunion des Maisons Princières peu avant la Grande Guerre, Armand de Condé évoque dans sa harangue d’ouverture, la noblesse « tous les jours preste d’exposer mille vies, si elle les avait, pour le service de son Prince, et qui n’épargne jamais son sang pour la défense de la patrie. ». Peu après, Lothaire de Rochford écrivait au Roi que « l’Etat Ecclésiastique assure le dedans par le respect de la Religion, et votre Noblesse le dehors par sa valeur. » et que « Le sang le plus pur de sa Noblesse qui fume encore est le prix de la nouvelle étendue de son Royaume. Enfin, Sire, les gentilshommes sont les Martyrs de votre Etat. »
L’honneur est donc, chez un membre de la Noblesse, aussi important que sa propre vie, et le nom de sa famille est à défendre à n’importe quel prix. Le sacrifice ultime d’un noble étant de sacrifier sa vie comme un Héros du Royaume, ayant œuvré pour son Roi aussi bien sur les Champs de Bataille que dans la Protection de la Foi à l’intérieur des frontières.

Titres de Noblesse :


La Haute Noblesse

La haute noblesse est la récompense suprême que le roi peut remettre à un noble. Symbole de réussite, les hauts nobles ont tous, d’une manière ou d’une autre, aidé le royaume à s’épanouir par leur dévouement exemplaire. En effet, le roi demande aux hauts nobles de prendre une part importante dans la gestion quotidienne des affaires du royaume, ce qui la différencie de la basse noblesse. Que ce soit pour des titres de haute ou basse noblesse, le Roi se réserve la liberté d’octroyer les terres pour asseoir le pouvoir du Noble.

Comte/Comtesse - Duc/Duchesse -
Les principaux membres du conseil royal se voient attribuer le titre de comte ou de duc. Chacun est responsable d'une mission qui lui est propre : la Diplomatie, la Défense et le Clergé. Le titre n’est pas lié à la fonction; dans les cas que le Roi jugera méritant : un Noble pourra quitter ses fonctions politiques tout en conservant son titre.

Baron/Baronne -
Ce titre est généralement réservé aux proches de la famille royale ou à des membres de la basse noblesse particulièrement estimés et reconnus pour leur bon sens et leurs judicieux conseils. Ceux-ci peuvent participer aux discussions du conseil mais ne possèdent aucun droit de vote à celui-ci. Les citoyens de Citria, à travers ce titre de noblesse, participé aux délibérations du conseil.


La basse noblesse :

Octroyée par le roi, la basse noblesse est remise afin de souligner le dévouement et le sacrifice de citoyens au comportement exemplaire envers le Royaume. C’est un des plus grands honneurs qu’un Citrien peut recevoir, et c’est également une chance de gagner une dominante notoriété au sein de la Blanche.

Selon la provenance de l’anobli, le titre reçu diffère comme suit :


Sire/Dame
Titre attribué à un citoyen ayant œuvré pour le royaume citrien, seuls les Citriens au comportement exemplaire peuvent y prétendre. Qu'il soit marchand, artiste, fonctionnaire ou simple paysan, tout homme ou femme du royaume Citrien qui se démarque peut se voir remis les lauriers de ce titre de basse noblesse.

Citation :

Le conseil royal

Le conseil royal représente en quelque sorte la sphère de Citria surplombant toutes les autres sphères. Elle est composée de trois nobles nommés par le roi. Leur rôle est double : ils ont à la fois un pouvoir décisionnel et un pouvoir de vérification. Détenteur d’un tel pouvoir, les décisions du conseil ont un impact considérable. Ainsi, la discussion est primordiale sur chacun des dossiers. Lors de ces rencontres. Un noble nommé au conseil royal se voit attribuer automatiquement le titre de comte. Celui-ci perdra son titre une fois qu'il aura quitté ou qu'il sera remercié de ses fonctions. Une fois que le conseil s’est prononcé, seul le roi peut casser la décision qui a été prise avec son veto s’il juge que celle-ci serait négative pour le Royaume. Si une décision prise reçoit l’aval du roi alors celle-ci devient officiellement un décret du Royaume.

Le pouvoir de ratification des traités avec les peuples étrangers et de déclarer la rentrer en guerre revient au conseil royal, avec l'approbation du roi. Le conseiller est également responsable de leurs codex respectifs, toute modification à celui-ci doit être approuvée par le conseil royal.

Seul le roi possède une position d’autorité sur le conseil royal, puisque celui-ci nomme ses différents conseillers. Il a le pouvoir d’orienter les discussions, de s’assurer du bon déroulement des discussions et d’en appeler au vote lorsqu’il juge que le tour de la question a été fait. Si le roi était incapable d’assurer ses fonctions, que ce soit par une absence ou par maladie, celui-ci peut nommer le noble qu’il juge le plus apte pour assurer ses fonctions durant cette période ou l’homme du confiance du Roi peut nommé le noble qui prendra la place du roi si celui-ci est absent du Royaume pour divers raisons.

Les trois conseillers se voient confier chacun une tâche bien précise :

- La défense et les armées
- La diplomatie
- Le clergé et la religion


Supervision des sphères :

Les sphères de Citria sont un organe important de la bonne santé du royaume. Ainsi, il est important d’en assurer le bon fonctionnement pour assurer la prospérité de la Blanche. Le conseil a la responsabilité de s’assurer un bon commandement de chacune d'être elles. Ainsi, le conseil nomme dirigeants de ces factions et, dans des cas extrêmes, peut également les destituer si ceux-ci ne remplissent pas convenablement leurs responsabilités. Le conseil peut demander aux dirigeants des sphères un rapport sur la situation actuelle de celle-ci. De plus, lorsque les conseillers observent le dysfonctionnement d’une sphère, ils sont en droit de désigner un noble ou un groupe de nobles pour faire enquête sur celle-ci. Ils ont également le pouvoir, dans une telle situation et avec l'approbation du roi, d’assurer la gestion de cette sphère afin de redresser la situation. Lorsqu’un litige survient entre les sphères, le conseil agit en tant que médiateur ou même d’arbitre, si un terrain d’entente ne peut être trouvé. Chaque conseiller a à sa charge la supervision des sphères de sa spécialité, cependant, pour nommer ou destituer un chef de sphère le conseil se doit d'être unanime. Si le royaume décide d'assumer de nouvelles fonctions, le conseil a le droit d’en assurer le bon fonctionnement, de déléguer sa gestion à une sphère plus appropriée ou bien de créer une nouvelle sphère responsable de sa gestion.


Pouvoir de recommandation :

Le conseil possède le pouvoir de recommander au roi des candidatures aux postes de basse noblesse. Pour la nomination d'un nouveau chevalier, un avis favorable des chevaliers déjà en poste est primordial avant l'approbation royale. Chaque dossier se doit d'être attentivement étudié par le conseil qui peut demander qu'une enquête soit réalisée, avec l'assistance des différentes sphères. Une fois la décision prise, la candidature est présentée au roi qui peut alors l'approuver et la rejeter sans devoir fournir la moindre explication au conseil.


Mécénat :

Au cas par cas, il est possible au conseil royal de mobiliser des ressources pour subventionner une partie d’un projet favorisant la vie de Citria. Cette somme est généralement attribuée sous certaines conditions, qui peuvent varier selon les cas. Ces conditions peuvent aller d’une remise d’une fraction des profits de ce projet à un remboursement de la somme octroyée sur échéance, en passant par la demande de résultats concrets pour le royaume.

Citation :

Une nouvelle version fut proposée afin que tous puisse s'y reconnaître :

Le Clergé du Circan :

On prétend qu’en Hastanie seuls les remparts de la Blanche ainsi que les clochés du Clergés sont visibles aux quatre coins du territoire. Si les premiers symbolisent l’autorité temporelle du pouvoir monarchique, les seconds démontrent la toute puissance de l’autorité spirituelle du Saint Clergé. Ainsi, en Citria, l’évocation de la figure du Roi ainsi que celles des Pères du Culte se compètent en un savant mélange de déférence profane et de dévotion sacrée, assurant par là, la cohésion sociale, politique et religieuse de la nation hastane. Cette symbiose est si complète que dans le cœur de nombreux Citrien qu’il n’existe pas ou peu de distinction entre le pouvoir politique et le pouvoir divin. En effet, considérée comme l’émanation de l’essence même d’Odeon, la Justice est le concept et le pilier central de la spiritualité hastane. Conséquemment, seuls le Roi et le Clergé sont considérés comme aptes à rendre justice dans les tribunaux de Citria.

Autrefois très stricte quant à ses dogmes, le Clergé d’Hastanie a profondément évolué afin de répondre et encadrer les intenses changements de mentalité survenus durant les quinze dernières années. Effectivement, avec le regain d’influence des diverses entités du Circan, et les divers courants de pensées qui en résultent, le Saint Clergé a subi depuis quinze ans de profondes transformations quant à la rigidité de son orthodoxie. Aujourd’hui, les Temples de la Blanche accueillent toutes sortes de prêtres d’allégeances circanesques. Bien que plus conciliant quant à sa doctrine, le Clergé n’en demeure pas moins fermement attaché à son manda divin, et se voue entière à la sauvegarde de la pureté des âmes du Circan, au salut des Cœurs Noircis ainsi qu’à l’éradication de toute les formes du Mortulum. Aussi, les prêtres de Citria prohibent formellement tout prosélytisme d’une autre obédience que celle dévouée aux égéries du Circan.

En outre, si comme l’adage populaire l’exprime «Jamais je n'abandonnerai Odéon car jamais il ne m'abandonnera », toute âme du Circan est de part sa naissance considérée comme sacrée, il n’en demeure pas moins que tout hastane doit tendre vers une pureté spirituelle idéale. En conséquence, le Clergé se consacre à enseigner et à accompagner chaque dévot du Circan afin qu’il tende vers cette quête de l’absolu innocence de l’âme. Selon les sensibilités de chacun, cette instruction religieuse peut être composée par des codex strictes, par des maximes empruntes de mysticisme ou encore par une pratique martiale et ésotérique. Le Clergé ayant comme mission de dispenser les divers cheminements spirituels permettant l’accès aux portes du Royaume du Circan.

Organisation religieuse
Doublement inspiré par l’hélianthe forme du soleil ainsi que par la Juste Harmonie Cosmique, le clergé se structure en une rosace à quatre branche. Chacune des parties correspondent à un tempérament qui s’équilibre avec son opposé, afin que le Culte soit dans un perpétuel mouvement d’équilibre des contraires. Ainsi, on prétend que « le feu de l’Inquisition s’accorde avec l’aqueuse tranquillité moniale, et le souffle des prêtres avec leur cœur de pierre des Templiers ».

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				Prêtre
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				Archiprêtre
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Inquisiteur	====	Grand Inquisiteur	====	Patriarche	====	Abbé	====	Moine
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				Maitre Templier
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				Templier

- Patriarche : son rôle est d'administrer le Temple d'Odeon. Pareil à un saint, il est l'incarnation même des préceptes du circan.

- Prêtrise, Prêtre et Archiprêtres : leur rôle est d'assurer la cohésion, l'instruction de la liturgie, des saints, des aieux, et de la sagesse du Circan. Ils ont pour mission de prêcher.

- Monachisme, Moine et Abbé : leur rôle est de méditer, de théoriser la théologie hastane, assurer l'entretient des lieux de culte. Ils sont la plupart du temps soumis à une règle, et lié au temple d'une entité du Circan ou d'un saint.

- Ordre du Temple, Templier et Maitre Templier : leur rôle est de déffendre les lieux de culte, déffendre les pèlerins, protéger les reliques partout où elles se trouvent. Ils sont le bras armé du clergé.

- Inquisition, Inquisiteur et Grand Inquisiteur : leur rôle est de chasser les ennemies du Juste partout où ils se cachent. Leurs prérogatives outrepassent toutes les institutions du clergé hormis le Patriarche même.

- Laic, Diacre : leur rôle est d'apprendre du Temple de Circan pour par la suite rejoindre l'un des pôles.


Le monachisme
Certains dévots qui aspirent à une piété et un engagement spirituel absolu, font le vœu de consacrer l’entièreté de leur existence au service du Clergé du Circan, et choisissent le monachisme. Par ce sacerdoce, les moines embrassent une vie de rigueur, de prière, d’étude et de contemplation. Ainsi, ils abandonnent par là toute vie laïque, et choisissent de ne jamais posséder, ni même se marier. Considérés comme les plus sages du Clergé, les moines sont considérés comme les docteurs du Culte du Circan et sont régulièrement convoqués pour trancher certaines questions théologiques, juridiques ou politiques. Conséquemment, chaque moine novice se voit rattaché à un sanctuaire religieux ou une chapelle d’une entité où lui est enseignée les diverses écoles idéologiques du Circan. En outre, selon les compétences du moine, celui-ci peut se spécialiser dans le prêche, l’artisanat précieux, l’art, etc. Dans un ordre général, nombreux sont les hastanes qui considèrent les moines comme des modèles de sainteté, et sans doute ne s’y trompent-t-ils pas, car nombreux sont les moines à aspirer à la sainteté.

La prêtrise
Le prêtre est un religieux qui a pour tache de répandre la foi du Circan dans le royaume. Proche du peuple, celui-ci intègre sa vie de laïc à sa vie religieuse afin d’exemplifier les valeurs familiales, communautaires et puritaines de la civilisation hastane. Conséquemment, la plupart des prêtres sont des pères ou des mères de familles qui transmettent par leur vie quotidienne ou par leurs sermons durant la liturgie hastane, le savoir et la sagesse du Circan. Bien souvent, et à juste titre, la métaphore attribuée au prêtre est celle du pasteur guidant son troupeau de fidèles jusqu'aux terres verdoyantes du circan. Ainsi, le prêtre est tantôt la figure du Père, de la Mère, du Parent, de l’Enseignant, de l’Educateur, ou encore du Guide Spirituel.

L’Inquisition
L’Inquisition est une institution religieuse spécifique composée d’individus exceptionnels, qui depuis des siècles et des siècles mène une guerre acharnée contre les ennemies du Circan. Chaque membre de l’Inquisition a prêté serment de servir par delà la mort les valeurs du Juste. Le corps de cette institution a pour charge de se spécialiser dans l’annihilation de toutes les manifestations psychiques et physiques du Mortulum, où qu’elles puissent se trouver en Teilia. Ainsi, tout inquisiteur voue son existence à la découverte, à la traque, ainsi qu’à la destruction des cœurs-noircies, démons, morts-vivants et entités dans le territoire de la Blanches, mais aussi par delà. Certains prétendent que la juridiction de la Sainte Inquisition outrepasse le monde matériel, et s’étendrait même jusqu’aux landes des entités. Pour ce faire, la Très Sainte Inquisition se dote des meilleurs hommes et du meilleur équipement que compte le Royaume Hastane, si bien qu’un proverbe de Citria dit "L’Inquisition se compose des meilleurs des meilleurs pour vaincre le pire ennemie du Circan."

L'inquisition n'échoue pas, et pour préserver le mode de vie et les valeurs que les citriens connaissent et défendent, l'inquisition est amenée en cas extrême à faire des sacrifices pour le bien de l’Hastanie à titre exceptionnel, que généralement le Patriarche pardonne au nom de la juste cause. De ce fait, bien que cela soit exceptionnel et que les inquisiteurs évitent le sujet, certain prétendent l'inquisition use parfois de ruse ou de poison lorsqu'il était impossible de réussir autrement. En outre on prétend même que certains Inquisiteurs des plus zélés se seraient déjà livrés à la torture. Néanmoins, nombreux sont ceux dans le Clergé et parmi les Inquisiteurs qui considèrent que tout aveux effectués sous la torture est nul et irrecevable. De plus, les Saints Inquisiteurs sont amenés dans l’exercice de leur fonction de se confronter aux pires horreurs du Mortulum. En ce sens les inquisiteurs sont des sacrifiés et adoptent une vie pieuse et de repentance pour les pêchers qu'ils ont commis ou vont commettre. Il est d'ailleurs strictement interdit aux inquisiteurs de se vanter ou de fanfaronner d'une quelconque manière au travers de leur statut, car être inquisiteur n'est pas un privilège mais un fardeau.

Traditionnellement recruté parmi les templiers les plus dévoués, les rangs de l’inquisition sont formés de profiles très hétéroclites, les seuls points commun que l'on trouve parmi tous les inquisiteurs confirmé restent une profonde foi et une grande humilité. La formation de l'inquisiteur reste une chose très délicate, la recrue est placé sous la tutelle d'un Inquisiteur expérimenté qui se devra de le former, que ce soit sur les méthodes d’enquêtes, sur la théologie circanesque ou hérétique en veillant toutefois à ne pas le pervertir, à affuter son jugement et bien sur à en faire un maitre d'arme hors pair. Il est de notoriété publique qu’il est permis un tiers d’une génération d’apprenti inquisiteur meurt en formation ou entrainement.

Lorsque l'apprentie Inquisiteur est jugé assez mur par son tuteur, ce dernier demande au Grand Inquisiteur de le tester afin qu'il devienne lui même Inquisiteur confirmé. Bien que les rituels soient tenus secret, on raconte que chaque test est unique et que le réussir relève de l'exploit, après quoi l'inquisiteur se voit doté d'un surnom qui exprime la manière dont il réussie l'exploit de devenir inquisiteur. Voici quelques exemples d'inquisiteurs connue : Torquemada l'innocent, Nicolas Eymerich dit le Sage. Le test est à la fois basé sur le mental mais également sur la puissance martial du postulant, il n'est pas rare de voir de très sage apprentie échoué car leur bras ne pu tenir ou inversement.

L'autre spécificité de ce test est qu'on ne le passe qu'une seule fois, s’il arrivait que l'on échoue, ce qui est très courant, l'apprentie se verra redirigé dans la sphère de son choix, sans passé de formation. De ce fait il n'est pas rare de voir des ex-apprenti dans l'armée ou généralement ils gravissent aisément les échelons ou usé de leur sagesse en tant que diplomate. Le simple fait d'avoir tenue jusqu’à passé le teste du Grand Inquisiteur est un atout de poids dans la société citrienne.

Ordre du Temple du Circan
Les paladins sont; préservateurs de vie, et en majorité un paladin templier. C'est à dire que ces paladins protègent les temples dédiés à Odéon, parfois ils iront en quête mais ce sera souvent dans des missions pacifiques et diplomatiques afin d'éviter qu'il y ait perte de vies inutiles entre nations. Les paladins préservateurs tendent à être contre la guerre et le combat inutile. Les paladins sont également des protecteurs, aident à la garde des territoires. Ils s’assurent aussi de la paix dans leur communauté religieuse. Ils protègent les temples ainsi que les trésors du passé dans ceux-ci.

Le paladinat suivant les enseignements de l'inquisition, tend à être un ordre chevaleresque. Les paladins croient que leur devoir est de protéger les faibles en combattant ceux qui nuisent à leur condition de vie. Et pour ce faire, ils devront parfois tuer. Les paladins adoptant cette idéologie sont de meilleurs combattant et son mieux entraînés que leurs confrères préservateurs, ce qui fait d'eux le véritable bras armé de leur culte.

Certains paladins ont surtout la charge d'accompagner les prêtres dans leur déplacement, pour leur protection. D'autres sont des solitaires, ils n'on pas de territoires dont ils ont la charge dans une chapelle ou un temple, mais parcourent le monde et peuvent être interpeller par quiconque pour rendre justice. Mais malheur à celui qui dépose une plainte abusive, car alors la justice peut se retourner contre lui. Un peu comme l’inquisiteur qui a le droit de faire appliquer le châtiment immédiatement s'il n'est pas en présence d'un représentant du pouvoir éxécutif tel l’Armée ou le Cardinal.

Le paladin est incorruptible : Vous êtes un serviteur de la Justice, votre équilibre et votre parole sont reconnus au travers des landes et des contrées. Vous avez acquis une conviction et une foi qui vous permettent de ne jamais vous écarter du droit et du juste, ainsi les gens ont beaucoup de mal à vous faire dévier du droit chemin. Vous êtes très difficile à corrompre à toute tentative de corruption ; ça comprend une résistance au baratin, à la séduction, à l’appât du gain, mais seulement lorsque ces tentatives ont pour but de se faire dévier de la loi ou la foi.

Prenant Odéon comme leur plus proche but de chevalerie, il est le représentant de toutes les vertus qu’un chevalier de la foi doit et veux acquérir. Après tout, Odéon est un chevalier lui même et tout bon guerrier de la foi veux lui ressembler. Ils s’efforcent donc à être le plus possible droit et juste tel Odéon l’est avec ses fils et ses filles. Le marteau d’Odéon en contre partie démontre la loudeur de la tâche qu’ils auront à accomplir sur le long chemin qui les attends.



Document issu de la collaboration de Léonore R. de Castelcerf, Kayle Arctarus, Vesperion et Theophane.