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 La fièvre du Fauve

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Sharath'Ariossa
Paysan
Sharath'Ariossa


Nbre de messages : 199
Inscription : 14/03/2009

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MessageSujet: La fièvre du Fauve   La fièvre du Fauve Icon_minitimeLun 21 Déc 2009, 1:45 pm

La fièvre du fauve - L'éternel combat
-Répudiée-

La seconde gifle sur la joue eut l’effet d’un coup de masse sur la mâchoire. Elle tourna lentement la tête pour faire face à celui qui venait de la frapper et elle reçu un autre coup. Son visage commençait à enfler et sa colère grandissait.
- Je ne t'ai pas demandé ton avis, Sharath! Siffla l'enseignant à travers ses lèvres.

À ces mots, la Nargolith se renfrogna derrière une expression transparente et placide. Cette fois c’en était trop, son tuteur lui empoigna le bras et lui indiqua plus que poliment la sortie. Depuis toujours on disait que le maître Iziel inspirait la crainte mais aussi le respect. Aujourd'hui l'arrogante pouvait sentir le regard brûlant de l'être lui dévorer l'âme de haine. Le cœur de l’élève battit la chamade, on l’avait prudemment averti des conséquences si elle recommençait à jouer l’impudente.

Le souffle court, elle prit place sur le banc à coté de la porte, attendant la personne qui allait changer le cours de sa vie et dont elle ne connaissait pas le visage; Le cruel. L'homme qui s'approcha était vêtu d'une toge simple et sombre et d'un chapeau élégant rouge vif. Il fixait la jeune Nargolith avec un fin sourire qui en disait long sur ses intentions. On l'appelait le cruel car nul n'était ignorant de ce qu'il faisait aux jeunes nargoliths indisciplinés lorsqu'il venait les chercher. Il lui empoigna donc le bras à son tour et l'amena dans la pièce qui était interdite aux autres. L'endroit était sujet aux rumeurs et aux commérages. On aimait raconter que les pires atrocités se passaient dans cette salle. La trainée ne pu s'empêcher d'y accorder un certain crédit puisque ce jour là, c'était elle qu'on amenait là. Sharath fut installée sur un fauteuil au milieu de la pièce plutôt étroite, observée par quelques personnes tapies dans l'ombre. Deux d'entres-eux se démarquèrent et vinrent se poster devant la nargolith; ses parents.

L'ambiance était cadavérique. La jeune nargolith se croyait au milieu d'une secte morthanyss où elle allait être pendue. La plupart des visages qu'elle percevait semblait immobile, comme des spectateurs attendant qu'un événement les fasse réagir. Au même moment, un homme s'avança et dicta à voix haute des mots qui eurent l'effet de bombes dans son ventre; « Nous accusons la présente nargolith d'indiscipline, d'impatience, de barbarie et son manque de volonté quant à la richesse du savoir. Ainsi, la dite sera exécutée ou esclave et il appartient aux parents de choisir ». Les deux yeux juvéniles de la petite fauve se plantèrent sur ses parents et elle se surprit à croiser les doigts entre ses deux genoux. Les parents prirent la peine de se consulter que pendant quelques secondes, puis ils tranchèrent;
- L'esclavage....

La répudiée n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche qu'elle était déjà soulevée par les aisselles pour être amenée à une autre salle. La force avec laquelle Sharath se débattait était telle qu'ils durent lui bander les yeux et lui maintenir les bras dans le dos. Aux yeux du chat, il était déjà trop tard et tenter de les convaincre qu'elle ferait une bonne nargolith était maintenant impossible. La seule chose qui lui restait à faire c'est de tenter de s'en sortir et ceci par tous les moyens.

Elle sentit une main s'entortiller autour de sa tignasse perle et un pied pousser dans l'intérieur de ses genoux. La colère s'immisçait en elle comme une dangereuse infection lorsqu'elle fut projetée à genoux contre le sol. On lui arracha ses vêtements comme on enlevait une robe à une poupée; sans douceurs. Le rouge de la haine était grimpé jusqu'aux joues de la féline et se contenir devenait de plus en plus difficile. Il n'était maintenant qu'une question de temps avant qu'elle décide de tomber sur ses deux hommes qui l'a tenaient comme un dompteur tenait son lion. C'est lorsqu'elle sentie l'un des nargoliths se pencher sur elle pour lui mettre son nouvel habit qu'elle s'empressa de lui empoigner la chemise et le tirer vers elle. Elle prit connaissance de sa dague et lui planta sous le menton d'un geste sec et rapide, sans ménagement. Le geste fut si prompt que le second nargolith n'osa rien faire, interdit dans sa stupeur. Il restait debout à contempler l'horreur et complètement figé.

Sharath était toujours collée contre sa victime. Leurs nez s'étaient collés et le regard du fauve était planté dans le sien, trahissant la hargne qu'elle entretenait pour lui. Elle le regardait s'éteindre avec une visible satisfaction, le laissant tomber le long d'elle à genoux et pour finir, face contre terre. Son corps se tourna immédiatement vers le témoin qui n'avait pas dit un seul mot. En comprenant les intentions hostiles de l'accusée, il s'empressa de lever les mains au ciel et de dire;
- Je peux t'aider à t'enfuir!!

Elle fronça les sourcils, surprise d'une telle initiative, puis abaissa sa garde;
- Tu ferais ça pour moi?...pourquoi?...

Le regard du froussard alternait entre la fougueuse et la dague, calculateur et paniqué.
- Ha.... je vois.... Très bien!... Sors-moi d'ici et tu n'auras rien. Fait un seul mouvement hors sentier et tu sentiras la pointe de cette lame chatouiller ta luette.

Le jeune homme hocha faiblement de la tête et prit la tenue en tremblant. Il tendit celle-ci à bout de bras vers Sharath et lui intima de s'habiller. La nargolith prit soin de se couvrir de la cape du mort pour sortir en douce. Ils se retournèrent vers la porte et il était là; le cruel. Par réflexe, les deux jeunes adultes se reculèrent vers le fond de la pièce. Le grand chapeau rouge s'avança vers eux et il ne semblait pas trouver la blague amusante. C'est lorsque ses pieds se buttèrent sur le corps mort qu'il baissa les yeux une première fois pour constater le dégât.
- Qui a fait ça?......

Sharath leva la main lentement, d'évidence il ne tarderait pas à comprendre et inutile que le pleutre à coté se fasse punir pour elle. Fou de rage il se rua sur elle et leva la main pour lui empoigner les cheveux. La jeune femme serra les dents et plongea son regard sans le sien. Elle détailla son visage crispé par la colère elle aperçu les narines de l'agresseur se dilater. Son regard dur s'était changé en celui de la douce folie.
- Dommage petit chat, moi qui voulait t'acheter et te prendre comme divertissement. Tu sais....j'aurais fais de toi ma reine....mon chaton.. de luxe.

Il plongea son nez dans ses cheveux et coinça son genou entre ceux de sa victime. En relâchant ses cheveux, il empoigna son visage en creusant ses joues de ses doigts.
- Je vais devoir t'envoyer loin de Sombrum... Toi.. et lui!

Il pointa le nargolith qui avait par soumission gardé la tête baissée et se retourna sèchement.
- Vous partez ensemble chez un amea à moi... il prendra soin de vous deux!

Il sortit de la pièce avec l'hilarité qu'on connait aux gens de son espèce. Le jeune homme garda la tête baissé un moment, songeant ce qui venait de lui arriver avec une certaine horreur. De temps à autre, il lançait un regard empli de reproches à sa voisine qui faisait semblant de ne rien en voir. Ils attendirent là un certain temps avant qu'un garde vînt les chercher, hallebarde à la main. Il prit soin d'attacher les poignets d'un avec les poignets de l'autre et de les trainer tels des chiens hors de la pièce. Aussitôt qu'ils mirent le pied dehors, ils furent bâillonnés et cagoulés pour être enfin enfermées dans une petite charrette qui les mènerait sans doutes chez le fameux amea.

Dans le noir complet, Sharath ne pouvait entendre que le bruit des sabots des chevaux qui martelaient le sol. Elle ne pouvait sentir que l'affreuse tenue de jute qu'elle portait, ainsi que le poids du jeune nargolith qu'elle ne connaissait que par son mutisme, qui s'était endormi la tête sur son flanc. Ce qu'elle donnerait cher pour être de retour chez elle, au chaud de son lit. Elle ignorait encore ce qu'il l'attendait et regretta de ne pas avoir su se taire quand il le fallait. On lui avait répété 1001 fois mais elle n'en faisait qu'à sa tête, comme toujours. Aujourd'hui il était trop tard et elle ne pouvait que s'emplir les poumons de courage, et de l'odeur de la cagoule...




Dernière édition par Sharath'Ariossa le Ven 22 Oct 2010, 5:17 pm, édité 1 fois
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Sharath'Ariossa
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MessageSujet: Re: La fièvre du Fauve   La fièvre du Fauve Icon_minitimeVen 22 Oct 2010, 5:15 pm

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