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 Bg Tancrède de Sers (import ancien forum)

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AuteurMessage
Tancrède de Sers, Hastane
Paysan
Tancrède de Sers, Hastane


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MessageSujet: Bg Tancrède de Sers (import ancien forum)   Bg Tancrède de Sers (import ancien forum) Icon_minitimeJeu 17 Déc 2009, 11:52 am

Bg Tancrède de Sers (import ancien forum) Animaromeoebywenm


Tancrède de Sers

Le bâtard manchot



Éducation :


Né dans la petite Chatellenie de Sers, Tancrède suivit l’apprentissage de la chevalerie sous l’égide de sa mère. Elle fut pour lui une véritable marâtre à l'autorité implacable, dans la frustration quotidienne de la non reconnaissance de son fils et de son statut de bâtard. Rejetée en grandes pompes, elle eut longtemps une rancœur contre le père noble de son enfant, et ce dernier n'eut qu'un jour une vague signature pour affirmer que Tancrède pourrait porter le nom des De Sers, sans cependant obtenir titre , droit ou même fortune.


Ainsi écartée, cette dernière insinua des idées de carrières chevaleresques à son fils, aigrie par sa propre condition de couturière, malgré le chic et le luxe de sa petite boutique de province.
Elle se mit alors à lire à son fils des romans prônant l’amour courtois et le culte du cavalier guerrier, mais en modifiant à son goût quelques détails. Aussi Tancrède apprit la courtoisie, et les habitudes militaires mais ne reçu pas les éléments nécessaires à une véritable éducation de preux.

Au fur et à mesure, la mère de Tancrède fabriqua de ses mains rongées par l'aiguille un jeune homme discipliné et ordonné, cultivant l’élégance et une certaine forme de poésie. Enfin Tancrède eut quelques cours de rhétorique et d’écriture en compagnie de tuteurs qui ruinèrent les économies de sa mère. Malgré qu'il fut fils unique, Tancrède appris le partage de par les images forcées que lui inséraient sans cesse sa mère en sa petite tête d'enfant. Tancrède appris également à gérer des comptes bien que la recherche de richesse ne fit pas partie des thèmes de son éducation, sa mère s’entêta à faire valoir chez lui une discipline aussi bien corporelle, langagière, vestimentaire que financière.

Chroniques :


Je remeldis en chaque jour ma mère, Mahaut, de m’avoir fait suivre une éducation complète, afin d’être l’avatar de l’élégance et de la droiture. Je suis Tancrède, serviteur d’Odéon,. Je suis le gardien de la courtoisie et de la féerie intérieure.

La magie qui se manifeste par quelques charlatans et lâches n’est pas la féerie. Je considère que l’âme féerique et en soit magique et une chose dans le cœur de quelques personnes . Celle-ci se présente comme un jardin qu’il est nécessaire de faire fleurir : utiliser la magie dessèche les bourgeons de même que la cupidité. Pour faire fleurir son jardin, il faut savoir suivre le chemin d’une certaine élégance de langue et de tenue, puis développer un sens artistique propre de toutes magies profanes ou divines. Nous considérons les femmes comme plus aptes à acquérir l’état de féerie, mais aussi proportionnellement plus aptes à le détruire rapidement. C’est pourquoi, moi Tancrède de Sers, me suis engagé sur la voie du chevalier de Saint Ghallen afin de protéger les doctrines des lois et les âmes féeriques de ma race. Nous ne pouvons souffrir l’utilisation de la magie, de même que prier pour obtenir des sorts nous est atroce. En tant que chevalier De Saint Ghallen nous prions pour faire briller notre Cilias avec humilité de telle sorte que nous nous refusons à obtenir et à pomper la substance de ses pouvoirs pour qu’ils nous soient attribués.

J’ai vécu de l’artisanat dans la grande cité de Citria, je fus un citoyen au fait des lois et des convenances. Je porte un respect certain pour nos autorités locales, bien que je considère certaines lois laxistes et le fait multiracial comme étant la cause de nombreuses perturbations. Je suis fils unique de ma famille et fut élevé dans une optique autre que la tradition familiale, de par l’ambition de ma mère qui rêvait de quitter cet état.

Mon objectif sera d’honorer sa parole, en organisant ma foi et les aspects de la chevalerie de Saint Ghallen appliquée à la recherche des âmes féeriques. . J’ai reçu une éducation me permettant de lire et écrire, de tenir des finances et de me battre, cependant les moyens limités de ma mère ne m’ont pas permis d’être assidu sur ce dernier point, il me faudra donc trouver un maître d’arme ou apprendre seul au fur et à mesure de mes expériences. J’ai aimé, oui, plusieurs fois dans mon adolescence, deux jeunes femmes qui me rejetèrent, la première fut ma muse de quinze à dix huit ans : je ne cessais les lettres, les poèmes et les cadeaux, mais elle semblait m’avoir en horreur et malgré toutes les discussions possibles elle me rejeta. La suivante était moins jolie, mais je m’en accommodais, je lui vouais une pieuse affection plutôt qu’un amour sans borne, elle choisit cependant de me trahir pour un autre : un individu laid, discourtois et vulgaire. Ma honte fut grande et le malheur fit quelque peu souffrir mon cœur, et je choisis à l’avenir de suivre le chemin de la prudence vis-à-vis de ces sentiments, bien qu’ils me plaisent et me manquent sans cesse.
Aussi je déteste les demoiselles provocantes, se sont des tentatrices, qu’il est nécessaire de convertir à la beauté ou de faire taire par tous les moyens possibles.

Dans ma défense des âmes féériques, il y a chose qui me tient à cœur. C'est l'image des enfants porteurs de pureté et de magnificence, ils sont beauté et excellence, lueur éternelle du peuple d'Odéon. C'est d'ailleurs ainsi que je perdis mon bras, dans le sacrifice assumé d'une défense. Je me souviens encore de cette petite chipie, qui déambulait partout dans les rues et qui m'observait de ses yeux pétillant de malice. Elle appréciait beaucoup tirer sur ma robe armure, en me demandant de lui raconter de belles histoires sur le Saint Borgne, et je le lui disais, lui répétait sans cesse la valeur de son armure et des merveilleux reflets qui éblouissaient les ennemis ténébreux lorsqu'il paraissait en première ligne, sur le champs de bataille. Elle s'amusait de tout cela, elle y voyait parfois quelques princes qui après la bataille viendraient se lover auprès d'elle, dans un foyer familial bucolique.

Malheureusement, vint à jour ou cette chère Chipie décida de partir en exploration, avec l'odieuse curiosité qu'on lui connaissait. Sa mère vint me trouver, haletante, me demandant mon secours. Elle était sur le point de s'arracher le cheveux, à l'idée de la perte de la perle qui la faisait vivre et sourire en chaque jour. Je caressais ses cheveux, lentement, pris d'une certaine émotion et moi de même alerté et anxieux à l'idée de ne pas retrouver l'enfant. Je me mis en route, par delà les chemins boueux, retirant quelques uns de mes cheveux de blé qui se courbaient bien trop près de mon champs de vision. J'interrogeais les villageois, les bergers et les promeneurs, sur cette petite fille, et l'un d'entre eux me signifia qu'il l'avait vu faire route vers le chemin de la Morte cité. Je pris le sentier en toute hâte, quand je vis au loin ma petite chipie, qui chantonnait une petite comptine, sautillant tout droit vers la silhouette insupportable d'un chevalier de la Mort . Celui-ci , d'un air tranquille, la pris par le bras et sembla lui chuchoter sournoisement quelques mots.

Je dégainais mon épée et je prenais mon écu, allant vers lui d'un air martial. Je lui envoyais l'idée de relâcher l'enfant, et du subir son rire abyssal . Il relâcha la petite pour s'armer, et j'hurlais alors à celle-ci de s'enfuir bien vite. Ses petites jambes la portèrent alors et elle flotta à la manière d'un nuage vif vers les terres d'hastanie. Mon regard, désormais repris l'assurance et le calme du quotidien et lentement, je vins avec orgueil débuter cet affrontement perdu d'avance. Nos épées tintèrent, l'acier chanta, nos regards s'échangèrent mille insulte quand soudain une douleur sévère, implacable vipère me fit crier aux cieux une douleur insupportable. Au sol gisait mon bras, tenant encore l épée, tandis que mon adversaire me mis en joue, me voyant m'effondrer dans la fange . Il plaqua sur mon torse sa botte , et m'observa un long moment, avant d'émettre quelque chose que l'on aurait pu nommer rire. Après quoi il me roua de coups, me laissant gisant, pour repartir d'un trot assuré vers sa cité. Immobilisé, le bras coupé et sanglant, ma mort apparaissait certaine, pourtant je mis à genoux et je me mis à avancer. Un genoux devant l'autre, dans la boue, maculé de sangs, je parvins jusqu'aux terres d'hastanie, pour m'évanouir soudain.

A mon réveil, je découvris un moignon à peine cicatrisé, et quelques rares inquiets et réjouis à la fois. J'avais dormi ainsi pendant plus de deux semaines, et seule la magie m'avait finalement sauvé, celle que je détestais tant. En ce jour précis, je développais un sentiment de tolérance envers les usages de ces chevaliers qui s'entouraient de cette énergie et je compris qu'elle pouvait elle aussi sauver des vies . Néanmoins, l'existence avec un bras en moins fut difficile, et mon aisance à l'épée fut grandement remise en cause. La mère de la petite, en mon honneur, vint m'offrir remerciement. Mais elle ne put se permettre de rembourser la perte de mon épée et de mon harnois et s'en sentait coupable, de même que d'être en partie responsable de mon handicap. Je lui envoyais un sourire fraternel et l'assurance que tout irait mieux désormais. Mon handicap serait ma pénitence et le signe de mon lien envers Saint Ghallen. Car malgré tout, j'avais quelque part échoué, et je du subir une cuisante défaite. Outre la pénitence de ce bras en moins, je pris en compte des règles personnelles pour que l'événement ne puissent plus se reproduire :

Règle première : Savoir être courtois dans la plupart des circonstances. Ne pas émettre des onomatopées organiques, ne pas cracher, parler bellement à ceux qui le mérite, respecter les dames et les demoiselles, manger proprement, éviter les insultes, se tenir droit.

Règle seconde : Avoir du respect pour toutes personnes priant Odéon, ce qui implique de ne point les insulter et de ne point les frapper

Règle troisième : Se soumettre à l'autorité si elle est en accord avec les principes d'Odéon

Règle quatrième : Ne pas abuser des boissons, de la nourriture et de l’acte charnel : lutter contre les individus qui s’y adonnent.

Règle cinquième : N’utiliser la magie en aucun cas, se refuser à extraire des pouvoirs des prières à Odéon, car la prière est acte de don qui n'engendre aucune demande.

Règle sixième : Lutter contre toutes formes de chaos et de nisi respect de l’ordre si l’on en est capable.

Règle septième : Manger au pain et à l’eau au moins deux fois par semaine, prier Odéon en chaque jour

Règle huitième : Rejeter les sodomites et lutter contre eux, de même que toutes femmes déviantes et tout pratiquant d’une fornication étrangère aux règles du respect et de l’ordre.

Règle neuvième: Dénoncer toutes femmes trompant son mari et tous hommes item.

Règle dixième: Faire vœu de pauvreté, néanmoins conserver ses écus pour l’achat d’un équipement de guerre adéquate de même pour les vêtements . En cas d’excédents, donner aux pauvres et au clergé.

Règle onzième: Protéger les enfants de toutes menaces, au péril de sa propre existence, considérant ceux-ci comme des âmes féériques. Il en va de même pour toutes considérations d'âmes féériques autres que celles naturellement présentes dans l'enfance.
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