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 [BG] Une poussière

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Sibylle D'Elaniara
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Sibylle D'Elaniara


Nbre de messages : 112
Inscription : 18/12/2007

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MessageSujet: [BG] Une poussière   [BG] Une poussière Icon_minitimeMar 14 Juil 2009, 5:03 pm

[ HRP : Je tiens à dire que ce Background n'a pas rapport è teilia, mais qui peut-être sera adapté à celui-ci à sa réouverture. Ainsi pardon pour les mots qui n'ont pas leurs places ]

Intérêt.


C'est dans de longs corridors qu'un homme s'avançait lentement. Le silence qui régnait dans ces couloirs était le témoignage d'une peur qui hantait ces lieux sombres et lugubres depuis bien trop longtemps. Le visage de l'homme n'était éclairé que par une torche qui tentait bien que mal de percer l'obscurité de cette étroite pièce. Ses larges épaules frôlaient avec peine les murs de briques couvert de pourriture. L'air était contaminé par des odeurs âcres et vieillit qu'icelui avait un extrême mal à respirer. L'envi d'arriver à destination était pressante.
Personne n'aimait venir dans ce précis couloir ou l'amertume était roi. L'histoire de ce lieu était gravée sur chaque pierre où même le sang répandu faisait rôle de bannière.

C'est dans un soupir d'aise que l'homme déboucha dans une cavité situé évidemment au bout du tunel tant redouté. C'était un endroit circulaire et légèrement éclairé par la lumière du soleil. Le ménage n'avait visiblement pas été fait depuis de longues années car la poussière avait envahit chaque rayon créant ainsi des nuages blancs immaculés. Au milieu de cette pièce se trouvait une porte aux charnières lourdes. L'homme s'en approcha en silence, craignant de savoir ce qui pouvait bien se cacher derrière icelle car en effet, elle n'avait pas été ouverte depuis 100 ans. Il n'y avait que des serviteurs aigris et fatigués qui servaient de la nourriture à cet être, à chaque jour.

L'étranger observa la pièce, en s'assurant ainsi qu'il n'y avait personne à proximité.
Il se pencha avec hâte car malgré ses réticences, il désirait savoir par dessus tout ce qu'il y avait derrière cette porte. Ce qu'il y avait à première vue était une pièce semblable à celle où il était présentement. Elle était aussi vieillit et lugubre sinon plus que la précédente. Son coeur bascula quand il vit des pieds qui sortaient du décor, éclairés par la faible lueur qui entrait par le bas de la porte. Il fronça les sourcils afin de s'aider à mieux voir car il ne croyait pas ce que ses yeux venaient de lui offrir comme vision. Néanmoins, il n'y avait aucun leurre, les pieds demeuraient là, immobiles et sales.

La peur et surtout l'incompréhension de pairs firent faire volte-face à l'étranger qui ne revenait pas de cette vision. «Mais pourquoi est-il là?, Cela doit être une erreure...». Tels étaient les mots que cet homme venu de nulle part ne cessait de se répéter. Il se pencha de nouveau pour mieux observer. Il avait peur de parler car le silence que ces lieux inspiraient faisait en sorte que chaque parole eurent l'effet d'un écho interminable. Malgré ce lourd sentiment, il se laissa tomber sous la tentation de la connaissance.

- Monsieur?...

Il avait parlé et il savait que la personne devait l'avoir entendu. Son coeur battait la chamade jusqu'à ses tempes. La sueur froide qui longeait sa nuque était d'un inconfort méprisant. Néanmoins il n'était intéressé que par une chose; savoir qui était cette personne. La réponse qu'il eut en retour fut comme un coup de bâton sur le chef. Il laissa mollement tomber ses épaules tel un homme sans tonus.

- Monsieur...

Il était sidéré.
C'était une femme.

Encore fut-il que cette personne avait été oublié dans cette cellule trop d'années, encore fut-il qu'elle était encore vivante, mais c'était aussi une femme.

Le dilemme s'empara de sa forte charpente. Devait-il lui ouvrir la porte? Où était-elle là si longtemps par raison? Et si cela n'était qu'une négligence? Il ne pouvait se permettre d'agir à la légère car il n'était pas maître en ces lieux.

Aveuglé par l'angoisse, il se fit de nouveau silencieux. Obsédé, il avait le souffle court. C'est en tremblant qu'il se remit sur pied, reprit sa torche et s'évada de l'endroit plus directement que la façon dont il y avait fait apparition. Le corridor eut l'air encore plus long qu'à l'habitude. Il semblait se rétrécir à chaque pas que l'homme parcourait vers la sortie. Il posa sa main sur la rampe qu'il le mènerait vers la lumière et posa un regard craintif sur ce couloir maudit; rien n'avait changé.
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Sibylle D'Elaniara
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Sibylle D'Elaniara


Nbre de messages : 112
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MessageSujet: Re: [BG] Une poussière   [BG] Une poussière Icon_minitimeDim 26 Juil 2009, 11:22 pm

[ HRP : Je tiens à dire que ce Background n'a pas rapport à teilia, mais qui peut-être sera adapté à celui-ci à sa réouverture. Ainsi pardon pour les mots qui n'ont pas leurs places ]

Compassion.


Il était retourné chez lui de pieds lourds, le coeur à l'envers. L'air semblait plus froid, et la faible neige qui tombait lui rappelait la poussière qui vivait dans l'air des cachots. Il voyait de loin la lueur qu'émanait sa maisonnette chaleureuse. Il espérait ainsi y trouver réconfort, car le tourment s'était emparé de son esprit de guerrier.

Il entra chez lui avec une lenteur calculée. Sa femme fronça les sourcils en devinant l'expression que son mari affichait. Elle vînt vers lui de façon avenante et polie. Il ne disait rien, plongé dans ses ténébreux songes.

- Tu peux tout me dire...tu le sais, Hadrien.

Mais le mutisme était plus fort. L'impuissance qu'éprouvait sa douce moitié était insupportable, la forçant à s'isoler dans sa cuisine et en maudissant son époux du silence qui lui clouait les lèvres. Lui de son coté, monta à l'étage où il pu gagner le confort physique de son lit. Il s'y allongea avec allégresse et posa ses yeux sur la tour de la prison, incapable d'oublier la scène.

Avec le temps, il vînt à s'assoupir. Encore habillé, sa femme n'osa en rien déranger son sommeil qui aurait été sans doute impossible dans d'autres circonstances.

La nuit était relativement fraîche du à la neige qui flottait dans l'air depuis plusieurs heures. Mais elle ne fut pas longue pour le guerrier. C'est aux petites heures du matin qu'il se glissa hors du lit, en douce. Il se couva d'une cape et prit la direction des cachots; il allait en avoir le coeur net. L'air était encore plus froid qu'en revenant à la maison la veille. Il n'y avait personne dans les rues si ce n'était que les travailleurs qui avaient l'habitude de se lever tôt. Par chance le chemin séparant son foyer des prisons n'était pas long, quelques coins de rues seulement.

La ville était rustre. Cela se voyait par les rues parsemés de grosses pierres anguleuses et grossières. Les chaumières étaient pour la plupart de plâtre bon marché, soutenue par des poutres de bois visible de l'extérieurs. Certaine maisons étaient de pierres. Elles trahissaient souvent une famille riche, dans les instances de cette petite ville. La tour de prison quant à elle, surplombait tous les maisons avoisinantes. Le temps l'avait recouvert de lichen et les pierres étaient noirs comme l'ébène.

Cette tour ne servait plus depuis des années. En fait elle servait surtout pour les visites et le tourisme de la ville. Les prisonniers avaient été transféré dans une plus grande prison au nord de ce village, sous les ordres de l'armée qui détestait devoir faire tout le voyage pour aller s'occuper de vulgaires prisonniers.

C'est pour cette précise raison qu'Hadrien ne comprenait pas la présence de cette femme dans le cachot. Et c'est aussi pour cette précise raison qu'il s'en allait de ce pas déterminé et avide de connaître cette personne. Deux soldats lui ouvrirent la porte, peu soucieux de ce qu'il pouvait tramer à l'intérieur puisqu'il n'y avait plus de prisonniers, selon eux. Ainsi, il entra dans le halle comme on entre dans la salle d'un roi. Les poings serrés contre ses flancs, il avançait vers ce couloir interdit où il avait fait sa découverte.

Le couloir n'avait pas changé. Comme un entonnoir, il semblait se refermer sur le guerrier au fur et à mesure qu'il avançait au travers de ce long et étroit tunnel. Son coeur battait à tout rompre, il voyait la porte de la dame prisonnière et il était obsédé à l'idée de lui parler, aussi bien qu'il en oublia le décor sombre et glacial de l'endroit qui lui avait fait si peur la lune dernière.

Encore une fois, il lorgna les coins de la pièce, s'assurant ainsi qu'il n'était pas épié, puis se pencha pour regarder de nouveau les pieds qui gisaient dans la lumière sous la porte.

- Madame...
dit-il d'une voix fébrile. Il était incapable de cacher l'émoi qu'il vivait à l'instar de cette dernière. Puis il attendit une réponse, avide d'entendre sa voix, avide de savoir comment elle allait.

- Ne vous sauvez pas... dit alors la voix féminine sans émotions.

Hadrien colla sa joue contre la porte, fermant les yeux comme apaisé par la réponse aussi preste de la femme. Il se remit alors à l'ordre en se disant qu'il n'était pas sage d'ouvrir la porte à cette femme qui avait peut-être mérité son sort. Mais au fond de lui, un étrange sentiment, encore inconnu pour lui, le mit dans un dilemme déchirant.

- Pourquoi êtes-vous là? Ses phrases étaient courtes, encore sous le choc d'entretenir une conversation avec un fossile.

- Il m'ont dit meurtrière...j'ai été amené ici...

Il rouvrit les yeux, choqué de ses propos..il voulait en savoir d'avantage.

- Nous étions en famille quand c'est arrivé...Mon mari...s'est fait assassiner sous nos yeux. Ils m'ont prit pour la coupable.

-Donc vous n'y êtes pour rien? et vous êtes là depuis combien de temps?
Ses questions devenaient grossières, incapable de se maîtriser, choqué.

- Depuis bien trop longtemps... Je ne compte plus...

À ses derniers mots, il se remit debout et observa autour de lui avec panique. Que devait-il faire? Une mère de famille...
Tremblant, il mit la main sur son trousseau de clés, fouilla pour la bonne malgré le trop grand nombre qui étaient sur son anneau. Puis il ouvrit la porte avec une émotion coupée et statuaire.

Ses traits se crispèrent aussitôt qu'il vit ce qui était de l'autre coté, il comprenait mieux maintenant pourquoi elle y avait été si longtemps; c'était une elfe!
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