Missive a la famille de Feu de Sénéchal

Citadin Nbre de messages : 450 Inscription : 05/03/2009

Mes avés,

Veuillez en premier temps prendre connaissance de mes condoléances envers un homme proche de vous qui est mort, sachez que je compati comme un homme peut le faire.

Mais cette missive est surtout pour vous expliquez les dettes que le dit homme avait a ma personne. En tant que sa famille proche il revient légalement a vous de payer cette dette.

Meldis je vouloir me répondre, et encore bon deuil.

Citadin Impliqué Nbre de messages : 550 Inscription : 04/02/2009

Une ride sévère plissant son front, Nataniel prit connaissance de la missive, lèvres pincées. Aussitôt il s'empara d'une plume et d'un encrier avant de gratter un parchemin du bout de celle-ci.

Citation :: Sieur Bohemond,

Sachez que votre missive nous est parvenue et c'est avec un sentiment d'affliction que je vous fait parvenir ce pli. Nous avons pris connaissance de vos condoléances, même si elles n'ont de condoléances que le mot.

La dette qu'avait mon frère envers votre personne sera payé, bien que moi comme vous savons pertinemment que vous ne nécessitez aucunement ces quelques couronnes qui s'ajouteront simplement à vos richesses déjà assez grande.

Ceci étant dit, sieur Bohemond, j'ai bon espoir qu'un jour vous verrez au-delà de l'or et de cette avarice qui semble vous habiter en presque totalité et verrez que ce deuil est bien réel et qu'un homme est mort. Mon frère repose désormais au Circan, loin de ces dettes futiles, mais si vous croyez que ces quelques piécettes d'or vous sont indispensables, je ferai en sorte qu'elles vous soient rendues, mais sachez que je ne ferai plus affaire avec votre personne, pour venir réclamer le dû d'un homme ayant rendu l'âme.

Dans l'amertume la plus sincère,
Nataniel Edar

Spoiler:

Citadin Nbre de messages : 450 Inscription : 05/03/2009

Bohémond soupira et envoya une missive

Je comprend que la mort est un évènement tragique, l'ayant connu moi aussi dans ma famille. Mais je suis un peu outré des accusations d'avarice, votre frère a fait des achats a ma personne, il a commander des items qui m'ont demander de traverser la moitié du monde, de miner pendant des heures et forger avec tous mon talent.

Je n'y voit pas d'avarice, l'avare refuse de payer, le juste réclame ce qui lui revient.

Sujet: Re: Missive a la famille de Feu de Sénéchal Jeu 16 Juil 2009, 6:26 am

Alors qu'il accusa la nouvelle de la disparition de son fils, malgré de profonds et cuisants désaccords entre le père et le fils, le patriarche D'Argon, aux prises de la tristesse et du deuil, ne prit la peine que d'enfourcher Bucéphale, et de rentrer en la demeure familiale, en périphérie de Citria.

Là-bas, en province, il dût se faire corbeau de mauvaises augures, porteur de malheur, récoltant les pleurs des connaissances modestes de son fils, recevant les condoléances des plus nobles d'entre eux.

Cela étant, une missive lui parvint, signée de la main du jeune forgeron. La parcourant d'un regard rapide, c'est sans commune mesure qu'il inspira profondément, pour ne pas se laisser emporter par une ire sans précédent. Car l'ancien Commandeur était autant connu pour son calme naturel que pour ses colères noires, lorsqu'on l'y contraignait.

Néanmoins, un pli revint en direction du forgeron, après avoir pris connaissance de la réponse formulée par le jeune Nataniel, fidèle parmi tous à sa famille et à son blason.

Citation :: Sieur Bohémond,

Sachez tout d'abord que nous prîmes bien connaissance de votre épître qui, comme l'eût dit mon jeune cavalier, n'avait de condoléances que le nom, seule formule acceptable pour rappeler à quelques débiteurs les dettes qui leur incombent, en ces circonstances.

Loin de moi l'idée de vouloir vous traiter de pingre ou d'avare, Arpagon, ou autres quolibets qui prendraient la même dimension.

Et bien que le temps n'est pas aux bavardages de juriste, il m'a fait grand peine de voir à quel point vous pûtes maltraiter notre droit positif. Car, en ayant énoncé une règle de droit, en tant qu'ancien membre de l'Armée de l'Aube et ayant longuement contribué à l'application de ce même droit en Citria, il me fera plaisir de vous aiguiller sur la situation.

Chaque Hastane ayant passé sa seconde allégeance avec succès se voit obtenir de plein droit un patrimoine propre. Ce même patrimoine contient tous les biens de ladite personne, que nous nommons "actifs", mais également les dettes en tout genre que ce dernier aura accumulé, que nous nommons "passif". J'insiste sur le fait que chaque patrimoine est propre, et nisi pas familial. Les incapables et autres mineurs, eux, ne peuvent contracter de dettes, car ne possédant que ce que leurs parents ou tuteurs consentent bien leur donner. En de telles circonstances, leurs tuteurs se chargent de contracter des dettes en leur nom, afin de subvenir aux besoins de leur enfant.

En tant que créancier, il est bien entendu dans votre bon droit de réclamer paiement pour vos bons services. Or, ici présent, votre débiteur se trouve être disparu. Comme vous le devinez, votre créance ne s'évanouit guère dans la nature, car ce serait chose bien plus cruelle que la perte d'un fils, à n'en point douter.

Que faire en ce cas? Chose fort simple: il est dit que la personne récupérant le patrimoine d'un défunt se trouve investi de tous ses biens, mais également de toutes ses dettes. À moins que cette âme bienveillante ne le fasse sous bénéfice d'inventaire. Mais je crains de ne par trop vous embrumer en rentrant dans de tels détails.
Faisons simple: celui qui récupèrera les biens de mon fils se trouvera être le débiteur vers qui vous pourrez vous tourner. Or, à l'heure qu'il est, seul Nicolas se trouve encore en possession des effets de feu votre Sénéchal. Il est fort probable que l'état Hastane, ou Citria au demeurant, saisira tout ce qui lui appartenait. En agissant ainsi, Citria deviendra votre débitrice légale qui, j'en suis certain, saura se libérer de cette dette.

À moins d'une modification expresse en ce cas présent, signée de l'Economie et approuvée par la Couronne Hastane, la dette est personnelle, et nisi pas familiale, car nulle clause du Codex économique ne le stipule. Libre à ces hautes autorités de l'entendre autrement, et de me faire parvenir exigence de paiement.

En espérant avoir su vous aiguiller sur la marche à suivre, puisse-t-elle vous servir en des cas ultérieurs, et puissiez-vous ne pas froisser un autre Hastane, qui eut pu agir avec bien moins de pondération que nous ne le fîmes, à votre grand dam.

Séphora D'Argon,
Ex-Commandeur de l'Armée de l'Aube
Ex-Chevalier de la Couronne Hastane
Ex-Banni

Citadin Nbre de messages : 450 Inscription : 05/03/2009

Une missive fut envoyer

Bien meldis c'est ce que je croyais aussi, je ne savais pas si Nicolas vous avait donner les bien ou nisi, meldis.