Vertue et abandon

Sujet: Vertue et abandon Mer 13 Mai 2009, 1:47 am

Tout s'était passé si vite et en même temps avec du recul elle réaliserait le long chemin qui l'avait amené là, exactement ou elle était, car il n'y aurait pu en être autrement. Elle avait aimé un homme plus que tout, n 'avait jamais été aussi heureuse que ce jour ou elle était devenue sa femme... et voila qu'il l'a quittait. Par sa faute? Elle se blâmait elle-même haec, n'importe lequel de ces aspellors la prenaient en défense, elle était la victime. En vérité, elle n'avait nisi eu le choix d'écouter son âme et conscience dès qu'elle avait su et Thomas avait réagit comme elle le savait.

Il croyait qu'elle ne l'aimait pas.

Des larmes roulèrent sur ses joues, mélangées aussitôt à la pluie qui s'abattait sur elle au même moment. La pluie? Elle ne la sentait même pas. Elle fixait encore la place vide d'où avait disparu Thomas en lui énonçant cette phrase cruelle. Si elle ne l'avait pas aimée, elle ne serait nisi aussi dévastée qu'en ce moment. Elle se sentit soulevée de terre un moment et ferma les yeux, voyant toujours cet emplacement vide...

Il était parti...

Quand elle rouvrit les yeux, elle remarqua enfin la présence de deux aspellors inquiets à ses côtés. Qu'avait-il fait encore pour la rendre ainsi? l'avait-il maltraitée? Ils ne comprenaient donc nisi la peine qui déchirait son coeur et son âme? Ce que son mari avait fait, pour le pire, datait de bien avant leur union, bien avant qu'elle ne le rencontre et pourtant elle ne pouvait cautionner ces gestes, ne pouvaient comprendre ou pardonner...

Qu'Odéon vous garde sur l'étroit chemin des vertues.... C'est ce qu'elle tâchait de faire, rester chaque jour sur cet étroit sentier aux milles périples, elle comprenait mieux maintenant que les vrais danger de l'âme étaient sournois, perfides, que même l'amour devait parfois se sacrifier pour que ces vertues restent. Car sans vertu il pouvait y avoir de l'amour mais à quoi ressemblerait-il? Il ne serait nisi pur, nisi serein.

Il croyait qu'elle ne l'aimait pas... si ce mensonge qu'il avait lui même énoncé pouvait étancher sa peine à lui, alors elle l'accepterait, cela allègerait son fardeau de ne nisi le voir souffrir, et elle pourrait alors continuer de porter le sien.

Ironique comment une jeune femme qui avait cru jadis, que personne ne l'aimerait ou ne poserait ses yeux sur elle comme Thomas l'avait fait, pouvait maintenant rejeter cet amour chéri et désiré. Le rejeter non par parce qu'elle le voulait, mais parce qu'elle le devait.

Elle pria Odéon de lui donner la force, de la guidée, le sentier était sombre et étroit et elle ne devait nisi le perdre......

Errant Nbre de messages : 3 Inscription : 11/06/2007

Pour une fois, l'horrible belle-fille n'en rajouta pas. Et pour cause, elle n'était pas encore au courant de la déchirure qui venait de menacer le couple parental.

Athénaïs était encore en prière, se mortifiant pour les mauvaises pensées qu'elle avait envers sa belle-mère. Elle avait bien sûr, promis de faire les efforts nécessaire pour soutenir Anaïs dans l'épreuve qui la marquait vis à vis de ce fou qui menaçait la vie du bébé.
Encore faudrait-il que les deux femmes réussissent à s'entendre.

Pauvre Anaïs... avoir la blonde Athénaïs comme belle-fille n'était sans doute pas la chose la plus facile qui soit, cette dernière ayant sans doute contribué aux doutes de son paternel, n'ayant cessé de lui répété qu'à l'image des autres femmes, celle-ci n'en voulait sans doute qu'à son argent.

- Athé ça suffit !!

- Haec... pardon papa.

En douce fille, elle obéissait à son père, ayant renoncé à en faire l'homme vertueux de ses enseignements, consciente d'être trop rigide et trop chiante pour le bien être de sa famille.

Pauvre Anaïs.

Heureusement pour elle, Athénaïs voulait le bonheur de son père, même s'il lui fallait pour cela redevenir une petite fille vierge de ces sentiments de colère, de jalousie et de haine qu'elle avait à l'encontre de la guerrière.

Bientôt, elle serait une belle-fille acceptable. Il restait à espérer que ça ne serait pas trop tard pour le couple Garath.

Sujet: Re: Vertue et abandon Mer 13 Mai 2009, 8:57 am

D'ou elle était, Vandala avait entendu parlé de l'histoire.

Eternelle voyageuse maintenant, Vandala tentait de prendre des nouvelles de ses aspellors comme elle le pouvait. Elle fut d'ailleurs surprise d'écouter les peines de Thomas à ce sujet. Bien qu'il n'ai surement pas tout dit, car cela semblait être une histoire complexe, Vandala se sentait triste pour Anaïs, enfin pour tous les deux. Ce couple qu'elle avait brèvement connu en Citria avant que sa vie ne change totallement...

Mais parfois dans la vie, il arrive des choix qui ne sont pas vraiment des choix... et cela, Vandala le comprenait très bien...

Elle pensait souvent à Anaïs et elle ne pouvait qu'espérer que tout se passe pour le mieux pour elle, afin se surmonter cette épreuve...

Haec, c'était décidémment une mauvaise période pour bien des gens, mais il faut tenter de conserver à tout prix la lumière afin que même la pluie ne réussisse pas à éteindre la flamme.

Citadin Nbre de messages : 450 Inscription : 05/03/2009

Comme a son habitude pour penser longuement Bohémond, rentra
chez lui, mit ses habits de travails et commença à travailler… Quelle tempête
son aspellor traversait, toute cette histoire n’avait aucun sens. Comment certaine personne pouvait si rapidement
changer, Bohémond n’avait rien contre Thomas, il était une personne gentille
mais… Ce mais était assez important, se disait Bohémond en frappant le fer avec
rythme.

Bohémond était un fervent défenseur de la liberté de choix,
outre le roi, personne ne pouvait choisir ce qu’un autre devait faire, un mari
se doit de protégé, veiller sur l’être aimer et être la pour elle. Il ne doit
pas être jaloux de sa réussite, tyrannique dans ses demandes, faire du chantage
émotif et fuir comme un enfant lorsqu’il n’est pas heureux. Bohémond regarda la
lame qu’il avait commencée et retourna à
son travail.

Bien sur Bohémond aurait pu se méfier, comme dit le vieux
proverbe, la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre, et après la rencontre avec
sa fille, pire fléau qu’une nuée de sauterelle, que Thomas avait un grand
défaut. Thomas n’était pas un adulte au fond de lui, il n’avait pas vieillit,
il était gentil avec les gens mais simplement pour être entourer, il était
généreux, mais seulement pour que les gens voient sa fortune… C’étais fort
triste, var Bohémond aimait bien Thomas, mais il devait déjà veiller sur la
petite Laura qui l’examinait du coin de l’œil pendant sa lecture, il ne pouvait
pas veiller sur un enfant de 40 ans arrogant…

Bohémond trempa la lame dans l’eau et se tourna vers sa
salle commune, ou Anaïs aidait Laura à lire un chapitre difficile, haec, elle
serait une bonne mère… Au moins cet enfant pourra compter sur un parent qui l’aime
pour ce qu’il est.

Pendant qu’il nettoyait la lame Bohémond fût heureux que Anaïs
ai toujours refusé de prendre les quantités d’or que Thomas voulait lui donner.
Mais il était heureux de voir que l’or n’achetait pas tous… heureusement…

Puis regardant les deux femmes dans sa maison

Qui veut des biscuits?

Sujet: Re: Vertue et abandon Ven 15 Mai 2009, 2:28 pm

Il était revenu la narguée... comment osait-il? Ne voyait-il pas à quel point cela l'a faisait souffrir? Comment de le voir, elle en était ainsi retournée? Il l'avait narguée oh haec. Disant déménager à Tyrimar, que plus rien ne le retenait a Citria désormais... allait-il donc aller se perdre encore plus en côtoyant des Gorlak et voyous de toutes sortes?

Plus rien ne le retenait à Citria...

Haec plus rien..elle se débrouillerait sans lui, comme elle l'avait fait avant de le connaître, elle en serait capable...
Elle ferma les yeux un moment, puis les rouvrit déterminée cette fois. Il l'avait nargué, était revenu se pavané en ville pour la faire souffrir, elle ne lui donnerait nisi l'occasion de la voir à nouveau ainsi. Il avait prétendu qu'elle n'était nisi capable de doux sentiments, nisi capable d'être une femme, alors qu'autrefois il avait bien vu qu'elle était capable d'être attentionnée pour lui... il l'a disait dure et froide comme un homme... et bien elle ne verserait nisi plus de larmes pour lui.

Elle inspira profondément une autre fois, rouvrant les yeux lentement. Ses aspellors avaient raison, elle était forte... elle n'avait nisi besoin de lui... elle se débrouillerait. Elle regarda son ventre un moment. Haec cet enfant aurait droit d'avoir lui aussi sa place dans le monde.

Il ne portera nisi le nom de son père.

Mais elle tâcherait qu'il soit vertueux, droit, un vrai hastane...Car il ne pouvait en être autrement.

Sujet: Re: Vertue et abandon Dim 17 Mai 2009, 2:05 pm

Il avait tenté de la retenir finalement. Alors était-ce lui ou elle qui avait abandonné? Qui avait abandonné l'autre être autrefois chéri? Elle aurait bien pleurée, mais elle n'avait nisi plus de larmes, elle les avait déjà toutes versées lors de cette nuit orageuse. Elle avait son fil maintenant, Ciarran ne devait pas la voir triste, elle ne pouvait plus douter.

Thomas avait bien tenté de la convaincre, il n'avait rien dit alors qu'elle portait déjà l'armure, mais s'était aussitôt empressé de lui faire remarquer qu'il n'avait pas protesté...elle secoua la tête doucement. Avait-elle fait le bon choix? Thomas aurait-il vraiment changé? Et s'il avait autant changé il n'aurait plus été le Thomas qu'elle avait connu et aimé... quoiqu'il n'avait nisi été aussi autoritaire aussi distant à leurs débuts...

Elle avait vu son visage se refermer lorsque Louen avait annoncé sa décision. Il s'était relevé lentement, incertain puis était parti. Et voila s'en était fini d'eux...Sans éclats, sans disputes à la toute fin... il s'était levé résigné devant la décision de l'Archevêque. Il perdait la garde de son fils....

Était-elle cruelle de le lui arracher ainsi? Aurait-il eu une autre option? Elle l'avait meurtri haec en prenant cette décision finale, mais il l'avait blessée au plus profond d'elle-même également en agissant comme il l'avait fait...Serait-il capable tout deux de vivre à nouveau, d'aimer à nouveau? Elle en doutait. Thomas recommencerait à butiner de fleurs en fleurs, mais elle doutait qu'il ait à nouveau le courage de se laisser aller à une seule. Et de cela elle ne pouvait que se blâmer elle.

Ils avaient clamés si fort leur amour, et elle le voyait que l'amour seul, sans vertue, sans rien qui ne le rattache, n'était pas toujours assez fort. L'amour seul, l'amour brut n'était que déchirements finalement. Elle regarda le soleil se lever doucement, son fils endormie près d'elle. Les soigneuses s'affairaient déjà dans le Centre de Soins. Bientôt elle devrait se lever et aller à la Cathédrale, rencontre son Eminence ou le Reverand Ambrosius et là elle commencerait à tenter de se purifier l'âme et la tête de ce qu'elle avait fait.

Le couple Garath n'était plus....

Sujet: Re: Vertue et abandon Lun 25 Mai 2009, 8:13 pm

Le soleil se levait doucement, les premiers rayons de soleil commençant doucement à éclairer le sol auprès d'elle. Si elle avait été poète, elle aurait pu faire des proses envolées sur la métaphore flagrante que cela faisait avec sa vie. Elle n'était nisi poète. Elle regarda donc simplement le soleil se lever après une dure journée à patrouiller et faire régner l'ordre. Et pourtant elle se sentait bien. Les récents évènements l'avaient mise à mal, il eut été mensonge de le nier. Mais maintenant? Pouvait-elle dire que cette période sombre était derrière elle? Était-ce honnête de le dire? De le penser?

Elle resta songeuse sur le banc près de la caserne. Bien des choses s'était dites dans les dernières heures, bien des réflexions avaient été faites. Thomas continuait de faire semblant de rien et de fouiner un peu autour d'elle. Qu'espérait-il? Elle préférait nisi y songée. Que voulait-elle, elle? Elle regarda sa main, voyant encore la bague a Thomas. Une fois retirée, elle savait que dans sa tête il n'y aurait vraiment plus de retour en arrière. Jamais.

Elle la regarda un instant, puis la retira d'un coup. Attendant un moment, la bague dans le creux de sa main ... attendant que quelque chose se produise...Elle soupira doucement et rangea la bague. Rien. Aucune larme. Un pincement, petit haec, mais bien normal sinisi elle eut été sans coeur à ses propres yeux. Elle se départit donc de ce qui la liait encore à Thomas, puis se leva doucement de son banc.

Le soleil était levé, une nouvelle journée commençait. Prometteuse? Pleins d'ennuis avec les patrouilles, de citoyens mécontents, de cacophonie... elle sourit à pleine dents. Haec ce serait une bonne journée. Le temps des larmes était fini.

Sujet: Re: Vertue et abandon Mer 27 Mai 2009, 9:48 pm

Bien que son horaire était chargé, Louen trouvait toujours quelques instants pour son amie Anais d'Alvenes. Il avait reconnu en elle la promesse d'un futur chevalier si tant elle était vertueuse et vaillante. Une demoiselle de sa stature, un soldat du royaume de son cran, cela se remarque assez facilement.

C'est donc comme de coutume qu'aujourd'hui l'archevêque vint visiter la demoiselle. La douce odeur qui régnait chez elle le gagna à prime abord, cela sentait le bonheur, le plaisir et l'amour familial. Cette odeur ragaillardie Louen, elle lui fit comprendre qu'Anais était désormais heureuse. En effet, le nouveau chapitre qui s'était ouvert sur sa vie lui était profitable et bienfaisant. Grand bien lui faisait de la voir tout sourire.

La nouvelle vie d'Anais n'aurait jamais pu être possible sans son vaste réseau d'alliés. Tant d'hommes et de femmes ont mis l'épaule à la même roue afin que le changement se fasse rapidement et sans ambages. Cette démonstration d'amitié vraie, de dévouement à l'autre, cela avait beaucoup ému Louen.

Parmi une Citria toujours plus décadante, il existait en vérité des gens preux, des véritables fils d'Odéon. Il existait encore des gens qui suivaient l'étroit sentier des vertus. De cela, vraiment, Louen en gagnait un sourire qui dura au moins une journée pleine.

Sujet: Re: Vertue et abandon Lun 01 Juin 2009, 11:36 pm

Elle était furieuse. Elle n'avait jamais été aussi furieuse de toute sa vie. Sa jambe l'avait élancée pendant des heures après la bataille, bien chanceuse que le Roi lui même avait pris la peine de la soignée, trop orgueilleuse pour aller au Centre de Soins alors qu'il y avait des blessés beaucoup plus graves qui avaient besoin réellement de l'attention médicale...

Elle secoua la tête encore, médusée. Les lâches, les traîtres! EN plus d'empoisonner leurs chevaux, et de tuer son précieux Chêne. Ils les avaient pris en les isolant un à un dans la croisée... Qui devait-elle blâmée sinisi elle-même d'être tombée dans pareille piège? Haec, elle avait voulu secourir un autre hastane... mais avait fini par tomber sous les coups des sept Kheijan qui l'entourait...

Elle ferma les yeux un moment, furieuse. Cela aurait pu être pire. Elle avait réussi à se relever, finalement, et les autres étaient arrivés continuant d'attaquer les Kheijans...les empêchant de..

Elle écarta une autre fois cette pensée de sa tête. Elle ne voulait nisi songer à ce qui aurait pu lui arriver si ces fils maudits du désert l'avait amenée avec eux... Cela n'était pas arrivé. Elle ne devait donc nisi y songer...

Arthus s'était inquièté... elle secoua à nouveau la tête songeuse. Le Roi avait déclaré haut et fort la guerre. Sa vieille armure et ses armes étaient prêtes à servir à nouveau son Roi, sa patrie et Odéon. Haec, l'affront fait aux fils d'hastanie avait été terrible, le désert allait bientôt être rouge du sang de leurs ennemis...

Sujet: Re: Vertue et abandon Mar 02 Juin 2009, 1:34 am

Quand Arthus entendit le monde appeler le nom de sa douce il essaya de se contenir pour le professionnalisme qu'on lui avait demander de garder. Mais, Arthus était un jeune fougueux et impulsif. La colere et la déchirure de ne Nisi voir Anais vint le rendre dans un état second. La frénésie n'étais même Nisi comparable avec ce qu'il ressentait. Il empoigna sa lance et se Rua a l'assaut des 9 ennemis qui se trouvais sur les terres Mortanes, sa lance planta plusieurs fois dans la chair et troua le corps de deux Kheijans les laissant inerte au sol. plusieurs sorts le toucha et une lance alla percuté son flanc un peu moins protégé. Une grimace fendit son visage et lui fit fléchir les genoux, au même moment on sonna la retraite. En retraitant Arthus retrouva sa douce boitant sur le chemin du retour, bien mal en point. Jamais il ne montra sa blessure et jamais personne ne put la percevoir, ni même dans ses gestes ou paroles. De toute façon, il n'y avait plus de problèmes pour cette journée, Anais était vivante et c'est tout ce qui contais. Pour les Kheijans, Arthus savait très pertinemment que ce n'étais que partie remise.

Sujet: Re: Vertue et abandon Mer 03 Juin 2009, 1:18 am

Le Roi les avait rencontré finalement. Sa Majesté devait annoncer qui des deux deviendrait Capitaine de l'Armée... Elle devait avouer qu'elle avait été plus qu'heureuse de voir que le Roi avait décidé de les nommer tout deux.

Elle revint au présent, regardant Ciarran endormi dans les bras d'Arthus. Totalement inconscient de ce qui l'entourait. Elle caressa doucement la joue de l'enfant relevant les yeux et souriant à Arthus. Arthus... elle était bien chanceuse qu'Odéon l'ait fait croisé sa route. Elle ne méritait nisi autant d'amour...nisi aussi vite.

Elle sourit doucement et écarta ses sombres pensées. Elle n'avait nisi revu Thomas depuis plusieurs jours...peut-être avait-il fini par arrêter de la suivre et de la surveiller... du moins il ne s'en prendrait nisi à Arthus...Elle ferma les yeux après avoir déposé Ciarran dans son berceau et remercia encore odéon silencieusement.

Sujet: Re: Vertue et abandon Jeu 04 Juin 2009, 10:38 pm

Ils avaient été cinq à tirer leur lame au clair afin d'aller traquer le mal dans son repère. Cinq à partir certains à pied, d'autres sur leurs montures. Ils étaient arrivés à la tour bien équipés, avait lancés leurs grappins afin d'escalader les parois difficiles de la Tour sombre ou se terrait le Sifflement.

Son coeur avait bien cesser de battre un court instant, le souffle lui manquant lorsqu'elle avait vu Arthus presque arrivé au sommet faire une chute et s'écrouler au sol semi conscient. L'Archevêque l'avait rapidement soigné, elle et Mathis restant là impuissants, à regarder l'homme de foi soigneur leur compagnon...

Anais secoua la tête doucement devant le Centre de Soins, faisant encore les cents pas. Ils avaient combattu le Sifflement après avoir escaladés la Tour. Ils avaient été séparés par la magie et ce n'est qu'en réussissant à se réunir à nouveau qu'ils avaient constaté ce qui était arrivé à l'archevêque de la Blanche. Oubliant leurs propres blessures, ils l'avaient tous ramenés en la Blanche le plus rapidement possible, revenu bredouilles de leur quête... Elle ferma les yeux un moment priant Odéon de veiller sur l'archevêque et sur les hommes et femmes de bien que la Blanche abritait encore...

Sujet: Re: Vertue et abandon Ven 12 Juin 2009, 2:19 pm

La rencontre avec la diplomatie l'avait irritée au plus haut point...d'abord ces maudits fils du désert n'étaient nisi à l'endroit du rendez vous et la troupe hastane avait dû s'enfoncer encore plus loin de leur terres, allant jusqu'en bordure du désert, tenu en joue par leurs maudits archers...
Ils les avaient nargués, avaient tout fait pour que la rencontre dérape et ne trouve pas son but.

Puis leurs diplomates avaient acceptés d'entrer dans la tour kheijans afin de discuter loin des esprits déjà échauffés des soldats... Méfiants, attendant la fourberie de leurs ennemis... Le Seneschal avait été hors de lui et il n'était nisi le seul. La troupe hastane avait bien du se retenir de ne pas répliquer à leurs insultes répétés, prenant un plaisir à les voir rougir de rage...

Anais ferma les yeux un moment tentant de se calmer, puis lentement elle se leva de son grand lit vide et alla chercher Ciarran le berçant doucement. Haec, elle avait bien dû se retenir pour ne nisi leur sauter à la gorge. Elle avait vu leur archers les tenir en joue, pariant combien ils en abattraient... Elle soupira doucement serrant son fils contre elle. Haec elle avait eu une bonne raison de ne nisi leur faire ravaler leurs paroles...Elle sourit doucement berçant encore Ciarran.

Sujet: Re: Vertue et abandon Dim 21 Juin 2009, 11:03 am

Elle se laissa choir sur le banc de l'auberge, commençant à grignoter son repas. Il pleuvait encore, mais la ville était calme pour une fois. Elle avait passé une partie de la journée à se mettre a jour dans les nouveaux dossiers, avant d'aller patrouiller. Prendre un peu d'air lui avait fait du bien et les effectifs se faisaient plus rares ces temps-ci, autant y mettre du sien.

Encore une fois, elle sentit les conversations diminuées lorsqu'elle entra dans l'auberge. Elle se retient de soupirer se contentant de secouer la tête. Encore cette histoire avec le Sénéchal et Dame Euryale... Elle devint songeuse un moment se rappelant de sa discussion la veille avec la Vicomtesse Ambrosius... Jésabelle avait bien tentée de la convaincre du bien fondée de cette plainte... allant jusqu'à parler de Thomas...Elle serra les dents en y songeant. Ce n'était nisi la même situation... haec il l'avait abandonné, lui avait menti mais.. ils avaient été mariés.. ce n'était nisi le cas avec le Sénéchal et la Dame Euryale...

Elle se releva de table sentant son humeur devenir ombrageuse. Elle avait bien d'autres choses à s'occuper que de gérer les ragots des manants en plus! Par Odéon, dès que la guerre semblait éloigné, la ville avait besoin de défouler l'énergie accumulée par la peur... Elle reprit la route de la caserne, il y avait bien trop de préparatifs à faire pour la visite du Roi avant qu'elle ne se mêle des ragots de l'auberge.

Sujet: Re: Vertue et abandon Sam 27 Juin 2009, 11:33 am

Anais sourit doucement profitant de la compagnie d'aspellors a l'auberge. Arianne leur présentait sa fille, la gamine était adorable, tout simplement.
Les conversations suivaient leur cours lorsqu'Arianne leur parla de cette tradition familiale faisant porter le nom de famille de la mère aux filles.
Une tradition bien rare dans ce monde d'hommes, mais ce n'était nisi la première fois qu'elle en entendait parler.

- Pourquoi ne pas leur donner les deux noms tout simplement?

Elle entendit à peine la réponse d'Arianne, sentant le regard d'Arthus se poser sur elle. Trouvait-il l'idée farfelue? Croyait-il que.. elle n'eut nisi le temps de songer à plus qu'il était déjà légèrement penché vers elle pour lui chuchoter

- Donc Ciarran D'Alvènes Desprairies?

Elle sourit doucement lui donnant un doux baiser. C'était si simple avec lui. Elle songea brièvement à ces aspellors et d'autres qui cherchaient l'amour, ou avait été blessé par lui... haec blessée elle l'avait été, mais elle savait que ce temps là était loin...

Elle sourit doucement a Arthus avant qu'il ne se lève pour rentrer chez lui. Plus tard elle se lèverait aussi souhaitant le valar à tous et partirait vers chez elle avec Ciarran. Anais sourit, songeuse un moment, haec sa vie lui avait semblé compliquée il y avait de cela plusieurs mois, maintenant le vent avait tourné. Il n'y avait plus rien de compliqué...

Sujet: Re: Vertue et abandon Mer 16 Sep 2009, 8:38 pm

La vie continuait de suivre son cours en Citria La Blanche. Près d'un an s'était écoulé depuis la naissance de Ciarran. Anaïs continua sa patrouille à l'extérieur des murs goûtant à la tranquillité un bref moment, loin des rues bondées, loin de la majorité des tracas routiniers. Elle secoua la tête sans s,en rendre compte. Ce geste était devenu un véritable tic depuis les derniers mois. La Blanche cité déclinait, elle n'aurait jamais osée l'avouer de vive voix, mais cela se voyait.

Les gens le ressentait aussi, la populace était plus inquiète, plus à nerfs. Tout d'abord, depuis la mort de leur Archévêque, l'Église ne s'était nisi remise de la perte de Louen puis du Révérend Ambrosius parti sur les mers. Puis le nouvel ordène créer par le Roi lui-même mis à part semer encore plus de discorde parmi les guerriers de la ville n'avait rien fait encore de concret. Protéger les prêtres haec mais pour cela il fallait des prêtres, et puis n'était-ce nisi du ressort de l'Armée de protéger les citoyens?

Elle lança son cheval au galop. Au moins les Kheijans semblaient avoir quitté temporairement leurs terres et ils n'avaient nisi récidivé depuis quelques temps...Rien du moins comparé à l'escalade de la violence qui avait eu lieu l'année précédente. La guerre des troll avait été réglée rapidement sans trop de perte, mais..

Elle regarda les murs de la Blanche un moment. La ville lui semblait moins blanche, moins pure depuis quelques temps. Nombreux avaient quitté la ville, beaucoup y songeaient... qu'allait-il advenir de la ville si tous les preux quittait ou étaient terrassés les uns après les autres?

Anaïs soupira doucement, depuis quand était-elle devenue si pessimiste? Ce n'était nisi elle d'avoir ce genre de pensées sombres... Il restait encore en la Blanche des hommes et des femmes preux...beaucoup avec leur lot de différends, mais tout de même ceux-là n'avaient nisi plier bagage. Elle salua les gardes à l'entrée avant de revenir à la ville. Haec et l'arrivée d'un nouveau Séneschal allait peut-être sortir l'armée de son immobilisme qui avait prévalu depuis la mort subir de son prédécesseur.

Haec... il fallait peut-être seulement un peu d'optimisme de chacun et la ville resplendirait à nouveau.